Le Burkina Faso intensifie sa lutte contre la corruption avec une nouvelle injonction adressée aux anciennes personnalités ayant occupé de hautes fonctions dans le pays. Dans un communiqué publié le jeudi 5 septembre 2024, le ministère de l’Économie et des Finances a exigé la restitution immédiate des biens de l’État, tels que les bâtiments et véhicules de fonction, par ceux qui les détenaient durant leur mandat.
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Cette décision s’inscrit dans un contexte de rigueur accrue visant à assainir la gestion publique et renforcer la transparence. Les autorités burkinabè, soucieuses de restaurer la bonne gouvernance, ont fixé un ultimatum au 17 septembre prochain pour que les anciens dirigeants se conforment à cette demande. En cas de non-respect de cette injonction, le gouvernement a déclaré qu’il prendrait toutes les mesures nécessaires pour récupérer les biens en question.
Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large de lutte contre la corruption, un chantier devenu prioritaire pour le gouvernement de la Transition. Depuis quelques années, le Burkina Faso multiplie les actions pour promouvoir la transparence dans la gestion des affaires publiques, dans l’espoir de restaurer la confiance des citoyens et de renforcer les institutions.
En ciblant ces anciennes personnalités, l’État burkinabè veut marquer un coup décisif dans la reprise de contrôle de ses biens, tout en envoyant un signal fort à ceux qui profiteraient de leur position pour détourner les ressources publiques.