Le ministre de la Sécurité du Burkina Faso, Mahamadou Sana, a récemment dénoncé un complot visant à déstabiliser le gouvernement de transition, impliquant plusieurs personnalités civiles et militaires. Dans un communiqué, il a accusé ces individus de travailler depuis des bases étrangères, notamment au Ghana et en Côte d’Ivoire, où les relations se sont détériorées en raison de l’arrestation de militaires soupçonnés de complots.
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Sana a qualifié ces personnes d’« acteurs du chaos », affirmant qu’elles prévoyaient de financer la formation de terroristes pour cibler des civils et des institutions publiques, y compris le palais présidentiel de Koulouba. Il a fait état d’un plan qui aurait débuté avec le massacre des populations à Barsalogho le 24 août dernier, suivi d’intentions d’attaquer la base de drones militaires et de mener des opérations dans la région de Mangodara et à l’aéroport de Ouagadougou.
Le ministre a cité plusieurs figures impliquées dans ce complot, dont le commandant Ahmed Kinda, chef des Forces spéciales, qui a été arrêté et aurait passé aux aveux. D’autres noms incluent l’ancien maire de Dori, Djibril Bassolé, l’ancien ministre des Affaires étrangères, et d’anciens responsables électoraux.
Une opération spéciale est actuellement en cours pour appréhender les responsables de ces actes terroristes. Les autorités ont également lancé un appel aux personnes impliquées dans ces actions de sabotage, les exhortant à reconsidérer leurs décisions, avec la participation de leurs familles dans cet effort de réconciliation.