Le paysage politique ivoirien se redessine à l’approche de la présidentielle de 2025. Le samedi 21 septembre, à Bonoua, dix-sept partis politiques se sont unis pour former une coalition visant à faire entendre leurs revendications face au pouvoir en place. Cette initiative, portée par des figures de proue de l’opposition comme Simone Ehivet Gbagbo et Charles Blé Goudé, témoigne d’une volonté de réformer en profondeur le processus électoral.
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Parmi les points essentiels soulevés par cette nouvelle alliance, figurent la révision du code électoral, la réforme de la Commission Électorale Indépendante (CEI), ainsi que la sécurisation du processus électoral. Ces demandes visent à assurer un scrutin juste et transparent, et à rétablir la confiance des électeurs dans les institutions. L’absence remarquée de certains partis comme le PPA-CI de Laurent Gbagbo, pourtant premier à appeler à l’unité de l’opposition, a néanmoins suscité des interrogations sur la nature des relations au sein de ce camp.
Malgré ces absences notoires, les partis membres de cette coalition – dont le MGC, le PIT, le COJEP et une aile du FPI – ont exprimé leur détermination à peser de tout leur poids sur l’échiquier politique. Leurs revendications sont claires : garantir une organisation électorale sans faille, permettant une réelle alternance démocratique en 2025.
Ce regroupement inédit, par sa diversité et son nombre, pourrait jouer un rôle décisif dans la refonte du cadre électoral et la dynamique politique à venir. Reste à savoir si ces forces réussiront à s’imposer face au pouvoir en place et à rassembler l’ensemble de l’opposition ivoirienne autour de leur cause.