Le gouvernement canadien a récemment annoncé un durcissement des critères d’admission pour l’immigration, une décision qui pourrait compliquer le processus d’immigration pour de nombreux candidats. Lors d’une déclaration faite par le ministre de l’Immigration, Marc Miller, il a été précisé que des limitations seront mises en place concernant le nombre d’employés temporaires et d’étudiants étrangers admis sur le territoire.
Cette nouvelle politique vise à réduire le pourcentage de résidents temporaires dans la population canadienne, qui devrait passer de 6,5 % à 5 % d’ici 2026. Miller a affirmé que « venir au Canada est un privilège et non un droit », soulignant ainsi que toutes les personnes souhaitant immigrer ne pourront pas le faire.
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Les entreprises seront également impactées, car celles ayant déjà 60 % d’employés à bas salaires ne pourront pas renouveler automatiquement les contrats de ces travailleurs. Cette décision est perçue comme une réponse à la pression exercée sur le marché du travail canadien, avec un accent mis sur la priorisation des travailleurs canadiens qualifiés.
Les mesures spécifiques pour les étudiants internationaux comprennent une réduction progressive des permis d’études, avec un objectif de 485 000 pour 2024, suivi d’une baisse de 10 % en 2025. De plus, le programme de permis de travail postdiplôme sera ajusté pour mieux répondre aux besoins du marché.
Face à l’augmentation des demandes d’asile, le gouvernement a également introduit des mesures pour renforcer le système d’asile. Cela inclut l’obligation pour certains ressortissants mexicains d’obtenir un visa pour entrer au Canada et l’amélioration des procédures de traitement des demandes d’asile pour assurer l’intégrité du processus.
Ces réformes visent à équilibrer les besoins économiques du Canada tout en contrôlant le flux migratoire, dans un contexte de pressions croissantes sur le système d’immigration.