Dans un communiqué diffusé le 2 octobre 2024, le Parlement de la CEDEAO a condamné avec fermeté l’agression du député sénégalais Guy Marius Sagna, survenue le 29 septembre lors d’une manifestation de l’opposition à Lomé, la capitale togolaise. Cette déclaration fait suite à la réaction du Sénégal, qui a également dénoncé cet acte de violence.
Le Parlement de la CEDEAO a exprimé son soutien à Guy Marius Sagna et aux autres blessés, tout en suivant de près les mesures prises par les autorités togolaises pour assurer la sécurité du député et rendre justice. Sagna, qui n’avait pas communiqué depuis l’incident, a annoncé qu’il s’adresserait aux médias ce mercredi à Dakar, à l’Harmattan sur la VDN.
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Rappelons que Guy Marius Sagna, membre du parti Pastef et figure du mouvement Frapp, participait à une réunion politique organisée par le Front Touche pas à ma Constitution, une coalition de l’opposition togolaise. Lors de son intervention, alors qu’il dénonçait les tentatives d’intimidation, la situation a rapidement dégénéré. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent la confusion et la violence qui ont éclaté, des individus armés de chaises et de poings attaquant les participants.
Après l’agression, Guy Marius Sagna a été transporté à l’hôpital, où une vidéo le montre allongé sur un lit, avec la main bandée. Il a déclaré avoir subi des violences, en compagnie d’autres participants, dont une députée togolaise. Il accuse des « miliciens à la solde du régime de Faure Gnassingbé » d’être responsables de cette attaque, qu’il qualifie de tentative d’assassinat contre les membres de la réunion.