À l’occasion de son premier anniversaire, l’Alliance des États du Sahel (AES) a présenté une série de projets ambitieux visant à accélérer son intégration économique et à renforcer la sécurité régionale. Le président Assimi Goïta a mis en avant ces initiatives lors d’un discours marquant.
L’un des projets phares de l’AES est la création d’une zone de libre-échange. Cette initiative a pour but de stimuler les échanges commerciaux et de renforcer la connectivité entre les trois pays membres : Mali, Burkina Faso et Niger. Le président Goïta a souligné l’importance de développer des infrastructures modernes pour soutenir cette zone de libre-échange, et a annoncé la mise en place d’une banque d’investissement. Cette institution jouera un rôle crucial en finançant des projets structurants et en favorisant l’exploitation durable des ressources naturelles de la région.
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« Nous travaillons à renforcer notre intégration économique et sociale en favorisant la libre circulation des biens, des services et des personnes. Nos économies sont complémentaires et nous avons décidé de mutualiser nos efforts dans des domaines clés comme les investissements, la fiscalité et l’exploitation des ressources naturelles », a affirmé le président Goïta.
En parallèle, des mesures significatives sont mises en œuvre pour garantir la sécurité des populations. Le président a déclaré que les forces de défense et de sécurité des pays membres de l’AES ont obtenu d’importantes victoires, grâce à une coopération renforcée dans le cadre de l’alliance.
Il est à noter que les trois membres de l’AES ont quitté la CEDEAO à la suite de coups d’État et de sanctions, mais l’AES émerge désormais comme un nouveau pôle de développement en Afrique de l’Ouest, malgré un contexte régional complexe. Ces projets visent non seulement à promouvoir une intégration économique efficace, mais aussi à assurer une stabilité accrue pour les populations de la région.