Le 9 septembre, l’Assemblée nationale sénégalaise a adopté à l’unanimité un projet de loi historique portant sur la création de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Ce projet, introduit par le gouvernement sénégalais lors de la troisième session extraordinaire de l’Assemblée, marque une avancée significative dans le renforcement des mécanismes de protection des droits de l’homme au Sénégal.
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Avant l’adoption de cette loi, les parlementaires ont échangé avec les représentants du gouvernement, notamment le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, et le ministre du Travail, de l’Emploi et des relations avec les institutions, Yankhoba Diémé. Ces derniers ont répondu aux nombreuses questions soulevées par les députés, éclaircissant ainsi plusieurs points essentiels liés à cette nouvelle structure.
La création de cette commission est une initiative clé du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et fait partie d’une série de projets de loi inscrits à l’ordre du jour de cette session législative. Parmi ces projets, figure également la loi autorisant la ratification de la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière, adoptée à Malabo en 2014.
Avec l’adoption de ce texte, le Sénégal réaffirme son engagement en faveur des droits humains et se dote d’un nouvel instrument juridique pour garantir la protection et la promotion de ces droits sur son territoire. Cette commission, en plus de renforcer le cadre institutionnel, permettra au pays de mieux répondre aux défis contemporains en matière de droits de l’homme.