Les autorités maliennes ont annoncé le report de la rentrée scolaire 2024-2025, initialement prévue pour le 1er octobre 2024, au 4 novembre prochain. Cette décision a été prise en raison des inondations dévastatrices qui ont touché le pays ces dernières semaines, causant des dommages considérables aux infrastructures scolaires.
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Le ministre de l’Éducation nationale, Amadou Sy Savané, a précisé que cette mesure était nécessaire pour garantir la sécurité des élèves. Dans une déclaration faite ce lundi 30 septembre 2024, il a évoqué « l’état de catastrophe naturelle » résultant des pluies diluviennes qui ont entraîné des dégâts dans de nombreuses écoles. Ces établissements, souvent gravement touchés par les eaux, ne peuvent pas accueillir les élèves dans des conditions optimales.
Le report de la rentrée vise non seulement à protéger la santé des élèves, exposés à des risques accrus de maladies liées à l’eau stagnante, mais aussi à permettre aux autorités de procéder à une évaluation approfondie des dommages et d’organiser les réparations nécessaires. Ce délai supplémentaire devrait également donner le temps aux responsables scolaires de s’assurer que les infrastructures soient sécurisées avant la reprise des cours.
Cette situation n’est pas unique au Mali. D’autres pays d’Afrique de l’Ouest, notamment le Tchad, le Burkina Faso, le Togo, le Sénégal, le Nigeria et le Niger, ont également souffert d’inondations exceptionnelles cette année, affectant gravement leur système éducatif et d’autres secteurs vitaux. La gestion des catastrophes naturelles et l’adaptation des systèmes éducatifs aux aléas climatiques deviennent donc des enjeux cruciaux pour la région.