L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a officiellement déclaré l’épidémie de variole du singe, ou Mpox, qui ravage plusieurs pays africains, comme une urgence de santé publique mondiale. Cette décision intervient après l’enregistrement de 15 000 cas et 461 décès liés au virus, une situation qui exige une réponse internationale coordonnée.
Maria Van Kerkhove, directrice de la prévention des épidémies et des pandémies à l’OMS, a souligné l’importance cruciale de centraliser et de distribuer efficacement les vaccins disponibles. « Pour mieux gérer cette situation, nous devons comprendre les schémas de transmission, identifier les populations à risque et analyser leur dynamique, » a-t-elle déclaré. En reconnaissant les multiples vagues d’épidémies et les variations dans l’épidémiologie du virus, l’OMS espère optimiser l’utilisation des vaccins, qui restent une ressource précieuse et limitée.
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Van Kerkhove a également lancé un appel aux pays disposant de stocks de vaccins, les exhortant à faire preuve de solidarité en faisant des dons et en collaborant avec l’OMS pour une réponse mondiale plus efficace. L’objectif est de renforcer la lutte contre le virus, notamment dans les régions les plus touchées.
Symptômes
Les symptômes de la variole du singe incluent généralement de la fièvre, des courbatures, de la fatigue, et une éruption cutanée accompagnée de lésions hautement contagieuses. Selon Olivia Kasirye, responsable de la santé publique du comté de Sacramento, « une personne est considérée contagieuse dès l’apparition des symptômes et jusqu’à ce que les lésions cutanées soient recouvertes de croûtes, qu’elles tombent et qu’une nouvelle couche de peau apparaisse. »