Lors du débat général de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies, qui s’est achevé le 30 septembre à New York, le président camerounais Paul Biya, représenté par Lejeune Mbella Mbella, ministre des Relations extérieures, a exprimé la nécessité d’une réforme profonde du Conseil de sécurité de l’ONU. Face à la multiplication des conflits à travers le monde, le Cameroun réaffirme l’urgence de revoir le fonctionnement de cet organe clé pour le maintien de la paix internationale.
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Dans son discours, Paul Biya a souligné que le Conseil de sécurité, tel qu’il est aujourd’hui, doit être réformé pour continuer à remplir efficacement son mandat. Il a insisté sur l’importance de privilégier le dialogue, la concertation et la diplomatie préventive comme outils pour garantir une paix durable. Ces principes, selon le chef de l’État camerounais, doivent être au cœur des missions du Conseil.
L’une des propositions phares du président camerounais concerne l’augmentation du nombre de membres permanents du Conseil de sécurité, en insistant sur la nécessité d’inclure l’Afrique, un continent jusqu’ici exclu de cette représentation permanente. Paul Biya a qualifié cette situation d’ »injustice » et a appelé à l’octroi de deux sièges permanents avec droit de veto pour l’Afrique, ainsi que de deux sièges non permanents supplémentaires.
Ce plaidoyer s’inscrit dans une vision plus large de la réforme de l’ONU, visant à offrir une représentation plus équitable des continents, en particulier de l’Afrique, qui joue un rôle croissant sur la scène internationale. Pour le Cameroun, cette révision du Conseil de sécurité est essentielle pour renforcer la paix et la sécurité à l’échelle mondiale.