La course à la présidence du Cameroun pour 2025 prend de l’ampleur avec l’annonce de la candidature de Cabral Libii, député et président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN). Lors de la présentation de son livre Ce que j’ai vu : Manifeste de la rupture et du progrès, Libii a exprimé sa volonté de briguer la magistrature suprême, après avoir terminé troisième lors des élections de 2018.
Dans son manifeste, il propose un « nouveau contrat social » axé sur la protection des citoyens et la libération des énergies. Libii a entrepris une tournée à travers le pays pour recueillir les attentes des électeurs, soulignant la nécessité d’un État capable de construire des infrastructures, de former les jeunes et de favoriser l’émergence des talents.
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« Les Camerounais attendent un État qui les protège et qui leur offre la possibilité de faire éclore leurs compétences », a-t-il déclaré à RFI, en insistant sur le fait que le pays « étouffe » sous le poids de l’absence de démocratie et de développement.
Concernant le président sortant Paul Biya, arrivé au pouvoir en 1982, le mystère demeure quant à sa décision de se représenter. À 91 ans, Biya n’a pas encore annoncé ses intentions pour une nouvelle mandature, malgré son statut de l’un des chefs d’État africains ayant régné le plus longtemps.
Avec cette dynamique, les élections de 2025 s’annoncent cruciales pour l’avenir politique du Cameroun, alors que les électeurs attendent des changements significatifs face à la stagnation actuelle.