Le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom) a confirmé que le retrait des troupes américaines du Niger est désormais achevé. Dans un communiqué officiel, l’Africom a indiqué que cette opération s’est déroulée conformément aux exigences des autorités nigériennes. Le département de la Défense des États-Unis et le ministère de la Défense nationale du Niger ont annoncé conjointement la fin de ce retrait, précisant que celui-ci s’est effectué sans aucune difficulté.
Lire aussi : Sénégal : Un ex-gendarme conteste sa radiation et s’adresse à Ousmane Sonko
Ce retrait fait suite aux événements marquants survenus au Niger, où un coup d’État a renversé le président Mohamed Bazoum, orchestré par le général Abdourahamane Tiani, chef de la garde présidentielle. Avant ce changement de régime, les forces américaines étaient impliquées dans la formation des troupes nigériennes et menaient des opérations de reconnaissance dans le pays. Cependant, le nouveau gouvernement a décidé de rompre l’accord de coopération militaire, ce qui a conduit à l’entame du retrait des forces américaines dès le mois de mai.
Le processus s’est conclu en août, lorsque les militaires américains ont remis le contrôle de leur dernière base aux forces armées nigériennes. Selon le Pentagone, un petit contingent de 20 soldats est resté temporairement pour superviser le retrait des équipements restants.
Face à ce retrait du Niger, Washington envisage de nouvelles stratégies de déploiement en Afrique de l’Ouest. Les États-Unis cherchent désormais d’autres options pour positionner leurs troupes, notamment au Ghana, en Côte d’Ivoire et au Bénin. Cette réorientation marque un changement dans la politique américaine en matière de sécurité dans la région, suite aux récentes évolutions politiques au Niger.
Ce développement intervient dans un contexte régional tendu, où les enjeux de sécurité et de stabilité restent cruciaux, particulièrement dans le Sahel. La recherche de nouveaux partenariats militaires en Afrique de l’Ouest pourrait s’avérer essentielle pour maintenir l’influence et la capacité d’intervention des États-Unis dans cette zone stratégique.