Le président kenyan William Ruto est arrivé samedi en Haïti, affirmant que grâce à la force de police kenyane luttant contre les gangs, « la sécurité du pays s’est considérablement améliorée ».
Les affirmations de Ruto ont néanmoins été contredites par un expert en sécurité des Nations Unies, qui avait averti quelques jours plus tôt que la violence dans le pays s’aggravait à mesure que les gangs étendaient leur contrôle sur la nation des Caraïbes.
Ruto est descendu de l’avion et est passé devant des officiers armés sur un petit bout de tapis rouge, flanqué d’autres officiels.
Il s’est dirigé vers une base kenyane à l’aéroport où il a rencontré des policiers chargés de lutter contre les gangs et un certain nombre de hauts responsables haïtiens et canadiens.
Il a affirmé que les forces kenyanes ont renforcé les infrastructures de sécurité et permis aux Haïtiens déplacés de rentrer chez eux après avoir fui la violence, bien que de nombreux Haïtiens affirment que la violence est tout aussi grave, voire pire, qu’elle l’était lorsque la police a été déployée en juin.
Ruto a dit qu’il espérait pouvoir écouter les membres des forces kenyanes déployées et être informé de leurs progrès avant de se rendre à New York pour rencontrer les dirigeants de l’ONU. Ils se demandent comment soutenir au mieux les forces kenyanes et jamaïcaines à court de ressources qui ont du mal à contenir les gangs qui terrorisent la nation caribéenne.